Déposée au Sénat le 22 janvier 2019 par Laurence ROSSIGNOL et plusieurs de ses collègues, cette proposition de loi vise à inclure dans la définition de l'autorité parentale l'interdiction des violences corporelles, et à inscrire ce principe dans le code civil.
Les auteurs du texte souhaitent ainsi délivrer aux familles un message clair : on peut élever des enfants sans les frapper ni les humilier.
Pour eux, l'efficacité de cette proposition de loi repose avant tout sur la sensibilisation des parents et futurs parents, à travers des campagnes dédiées comme le prévoit la mesure 6 du plan interministériel de lutte contre toutes les violences faites aux enfants, "Promouvoir une éducation sans violence et soutenir les familles dans l'exercice de leur parentalité".