1853 Agnès FIRMIN-LE BODO et plusieurs de ses collègues députés relèvent que "4 millions de personnes sont aujourd’hui touchées par les diabètes en France [et que,] parmi elles, beaucoup se voient refuser l’accès à certaines professions et aux écoles associées". Ils constatent également que "ces discriminations viennent d’une réglementation obsolète, totalement déconnectée des progrès thérapeutiques et des conditions actuelles de travail". Ils ont donc déposé, le 21 novembre 2018, une proposition de loi à l’Assemblée nationale, afin de "permettre une révision globale et coordonnée des normes d’aptitude, relevant de plusieurs ministères". La proposition de loi qu’ils ont déposée vise notamment à : - créer un "comité d’évaluation des textes obsolètes" réglementant l’accès au marché du travail (art. 1er) ; - abroger les listes interdisant a priori l’accès des personnes diabétiques aux professions réglementées (art. 2) ; - prévoir la remise par le Gouvernement au Parlement d’un rapport évaluant les progrès réalisés par le comité interministériel d’évaluation des textes obsolètes (art. 3) ; - mettre en place une campagne de communication publique informant sur le diabète et autres maladies chroniques et sensibilisant à l’inclusion des personnes concernées sur le marché du travail (art. 4). Le texte, adopté par les députés et transmis au Sénat le 31 janvier 2020, a été modifié à l’Assemblée, notamment pour : - préciser le nom et la composition du comité créé à l’art. 1er; - réécrire l’art. 2, afin d’élargir le plus possible l’application du principe de non-discrimination aux personnes atteintes de maladies chroniques, tout en prévoyant des aménagements à ce principe ; - recentrer l’art. 4 relatif à la campagne de communication publique sur le diabète et l’inclusion sur le marché du travail des personnes diabétiques.ues.trer l’art. 4 relatif à la campagne de communication publique sur le diabète et l’inclusion sur le marché du travail des personnes diabétiques. réécrire l’art. 2, afin d’élargir le plus possible l’application du principe de non-discrimination aux personnes atteintes de maladies chroniques, tout en prévoyant des aménagements à ce principe ;- recentrer l’art. 4 relatif à la campagne de communication publique sur le diabète et l’inclusion sur le marché du travail des personnes diabétiques.