Cette proposition de loi a été déposée à l’Assemblée nationale le 16 mars 2018, par Richard FERRAND et les députés membres du groupe La République en Marche et apparentés.
Les auteurs de ce texte, estiment que, "par son importance dans la vie démocratique de la Nation et la place particulière qu’occupe le Président de la République dans nos institutions, la campagne en vue de l’élection présidentielle est particulièrement menacée par la diffusion massive de fausses informations".
Ils proposent donc de rendre applicable à la campagne électorale en vue de l’élection du Président de la République :
- une obligation de transparence des relations commerciales qu’entretiennent les opérateurs de plateforme en ligne en rendant publics l’identité des annonceurs pour lesquels ils agissent ainsi que, au-delà d’un certain seuil défini par décret, le montant des rémunérations reçues en contrepartie de la promotion de contenus d’informations ;
- une possibilité d’action en référé devant le tribunal de grande instance de Paris afin de faire cesser la diffusion artificielle et massive de fausses informations.
Le Gouvernement ayant engagé une procédure accélérée sur ce texte le 26 mars 2018, il pourrait ne faire l’objet que d’une seule lecture au Parlement.
Une proposition de loi ordinaire relative à la lutte contre les fausses informations a été déposée à l’Assemblée nationale par Richard FERRAND et les députés membres du groupe La République en Marche et apparentés, le 21 mars 2018.