1040 Le présent projet de loi a pour objet de mettre le droit français en conformité avec les exigences posées par la Cour européenne des droits de l’homme.
En effet, la Cour de cassation a, par deux arrêts en date du 22 octobre 2013, considéré que le recours à la géolocalisation en temps réel lors d'une procédure judiciaire constitue une ingérence dans la vie privée, qui doit être exécutée sous le contrôle d'un juge.
L’article 1er du projet de loi complète le code de procédure pénale afin d'encadrer les conditions dans lesquelles il pourra être procédé aux opérations de géolocalisation en temps réel
L’article 2 vise à doter les agents des douanes, à l'instar des officiers de police judiciaire et selon les mêmes modalités procédurales, de la possibilité, pour les besoins de l'enquête douanière, de mettre en place des systèmes de géolocalisation en temps réel, sur autorisation judiciaire.
Le gouvernement ayant engagé la procédure accélérée sur ce texte, il ne fera l’objet que d’une seule lecture dans les deux chambres.